France : à fond dans le déficit (défiscalisé ?)
La campagne présidentielle est lancée. Les premiers coups bas sont déjà bien partis. Mais je commence à me demander quand les vrais sujets feront leur apparition, si tant est qu’ils fassent réellement leur apparition un jour.
Si ça ne tenait qu’à moi, le thème de la campagne présidentielle 2007 serait « la dette de la France : jusqu'où ira-t-on ? ». Etant donné que sur ces critères, on est complètement dans le rouge est qu’il est grand temps de faire en sorte que monsieur tout-le-monde le sache ….
Au détour de la presse cette semaine, deux articles intéressants :
- La tribune du 19 janvier 2007 « 2006, le retour de la cagnotte fiscale » où l’on commente le bouclage fiscal français de 2006
- Le canard enchaîné de cette semaine, dans l’édito de Jean-Luc Porquet, (canard 24 janvier 2007)
Le déficit 2006 se stabilise finalement à 36,5 milliards, et tout le monde semble s’en féliciter (c’est du moins l’impression que l’on a en lisant l’article de la Tribune). Quelle grande victoire ! Alors que ça fait 25 ans que le gouvernement ne fait plus les comptes, que la France est à découvert. J’aimerais bien savoir à quand remonte le dernier budget de l’Etat français voté à l’équilibre (je n’ose dire « positif »). Et Thierry Breton de s’en « réjouir ». Lui qui avait annoncé pendant l’été que « tous les indicateurs sont au vert » juste avant que la France ne fasse un très audacieux 0% de croissance au 3ème semestre 2006 …
La dette de la France s’élève à 1180 milliards d’euros environ, c’est tout bonnement catastrophique. C’est notre génération qui payera l’addition. Je ne vois pas où sont les motifs de « réjouissement », notamment en période électorale ….
Pour réduire la dette, il faudrait un jour penser à voter un budget à l’équilibre. Sublime audace ! Pour ce faire, pas la peine d’avoir fait bac + 14 en économie : il faut soit dépenser moins, soit récolter plus.
L’article du canard de cette semaines frôle le fallacieux. Fustiger Sarko pour sa volonté de baisser les impôts en général en le liant directement au déficit de la France est un raccourci un peu rapide. En pratique, si l’on en croit les théories libérales, ceci relance l’économie ce qui génère des surplus fiscaux liés avec cette reprise de l’activité et améliore donc au final les finances de l’Etat. L’article du canard déplace donc le problème.
Il faudrait donc, et dans l’ordre, présenter les choses de la manière suivante :
- expliquer qu’il y a un vrai problème de finances publiques en France
- proposer des solutions, de droite, ou de gauche, mais qui aient pour effet de réduire la dette ….
Si ça ne tenait qu’à moi, le thème de la campagne présidentielle 2007 serait « la dette de la France : jusqu'où ira-t-on ? ». Etant donné que sur ces critères, on est complètement dans le rouge est qu’il est grand temps de faire en sorte que monsieur tout-le-monde le sache ….
Au détour de la presse cette semaine, deux articles intéressants :
- La tribune du 19 janvier 2007 « 2006, le retour de la cagnotte fiscale » où l’on commente le bouclage fiscal français de 2006
- Le canard enchaîné de cette semaine, dans l’édito de Jean-Luc Porquet, (canard 24 janvier 2007)
Le déficit 2006 se stabilise finalement à 36,5 milliards, et tout le monde semble s’en féliciter (c’est du moins l’impression que l’on a en lisant l’article de la Tribune). Quelle grande victoire ! Alors que ça fait 25 ans que le gouvernement ne fait plus les comptes, que la France est à découvert. J’aimerais bien savoir à quand remonte le dernier budget de l’Etat français voté à l’équilibre (je n’ose dire « positif »). Et Thierry Breton de s’en « réjouir ». Lui qui avait annoncé pendant l’été que « tous les indicateurs sont au vert » juste avant que la France ne fasse un très audacieux 0% de croissance au 3ème semestre 2006 …
La dette de la France s’élève à 1180 milliards d’euros environ, c’est tout bonnement catastrophique. C’est notre génération qui payera l’addition. Je ne vois pas où sont les motifs de « réjouissement », notamment en période électorale ….
Pour réduire la dette, il faudrait un jour penser à voter un budget à l’équilibre. Sublime audace ! Pour ce faire, pas la peine d’avoir fait bac + 14 en économie : il faut soit dépenser moins, soit récolter plus.
L’article du canard de cette semaines frôle le fallacieux. Fustiger Sarko pour sa volonté de baisser les impôts en général en le liant directement au déficit de la France est un raccourci un peu rapide. En pratique, si l’on en croit les théories libérales, ceci relance l’économie ce qui génère des surplus fiscaux liés avec cette reprise de l’activité et améliore donc au final les finances de l’Etat. L’article du canard déplace donc le problème.
Il faudrait donc, et dans l’ordre, présenter les choses de la manière suivante :
- expliquer qu’il y a un vrai problème de finances publiques en France
- proposer des solutions, de droite, ou de gauche, mais qui aient pour effet de réduire la dette ….
J’écoute ….